Faut-il acheter maintenant ?
Après deux années marquées par un hyper-dynamisme du marché immobilier, l’accalmie de ces derniers mois semble s’accentuer cet automne avec une baisse notable du nombre d’acquéreurs en recherche de bien.
Faut-il attendre pour concrétiser vos projets immobiliers ? Pas si sûr !
Yannick Sauvignet, co-fondateur du Groupe VALDOR, nous explique pourquoi…
En effet, les informations anxiogènes véhiculées par les médias depuis plusieurs mois, exacerbant les conséquences de la guerre en Ukraine ; pénuries et inflation des matériaux de construction, crise de l’énergie, et baisse du pouvoir d’achat… ne sont pas sans impact sur le moral des Français.
La dynamique d’achat d’un bien immobilier requiert de l’énergie positive, de l’enthousiasme et de la confiance dans l’avenir.
C’est pourtant un air bien automnale qu’ insufflent aux français le gouvernement et les médias !
Sans surprise, cela se répercute sur les intentions d’achats qui connaissent depuis quelques semaines un véritable ralentissement. Les acheteurs semblent aujourd’hui “plus attentistes” et préfèrent temporiser, voire différer leur projet d’investissement.
L’ euphorie de 2020 et 2021 a laissé place à un marché immobilier atone en cet automne 2022
Certains médias alarmistes annoncent même une baisse des prix de l’immobilier dans les mois à venir, créant, par conséquent, un effet de masse sur les acquéreurs qui sont de plus en plus nombreux à mettre leur projet entre parenthèses ; ceci par peur du lendemain ou dans l’espoir d’une hypothétique baisse des prix... Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
La crise de 2008, un exemple très parlant !
Comme souvent, ces prévisions pessimistes, qui se fondent uniquement sur des hypothèses, sont à prendre avec des pincettes. La reprise d’une courbe ascendante reste d’ailleurs très probable. L’Histoire nous l’a déjà démontré auparavant, notamment lors de la crise des subprimes de 2008. À cette époque, le marché de l’immobilier a connu une forte paralysie avec en moyenne 5 biens à vendre pour 1 acquéreur. De fait, personne n’osait franchir le pas dans l’attente d’une supposée baisse des prix.
Pour exemple, il nous fallait patienter parfois pendant plus de 6-8 mois pour vendre une maison dans nos secteurs si choyés habituellement, de la face nord des Monts D’or, des Pierres Dorées ou du Val de Saône, où nous travaillions déjà en ce temps-là, avec mon associé Raphael MASCI et mes collaborateurs de la première heure Yann MORETEAU, Remi PEREIRA ou Michèle MANE.
Une maison individuelle de 130 m² sur une parcelle de 1000 se négociait alors autour des 350 000€ !!
Une typologie de bien similaire est aujourd’hui présentée à partir de 550 000€, soit une hausse moyenne de 60 % à 70 % en moins de 15 ans !!
Pourtant, les rares téméraires qui ont osé investir à cette période peuvent encore s’en féliciter aujourd’hui, puisqu’après la crise, les transactions ont repris de plus belle avec une très nette envolée des prix observés de 2010 à ce jour.
Rappelez-vous en 2010-2012, il y a plus de 10 ans, certains médias tentaient de déstabiliser le marché immobilier avec des articles chocs sur le phénomène de l’éclatement de la bulle immobilière…
Ceux qui n’ont pas eu peur de voir éclater la bulle se prélassent aujourd’hui dans leur jaccuzi immobilier !
Le graphique ci-dessous vous démontrent bien l’ascendance inexorable des prix :
La courbe que nous propose ici le site “MeilleursAgents” est assez parlante. La crise de 2008 est en effet bien visible, mais la décroissance reste néanmoins éphémère,
avec un plateau, puis une légère baisse des prix qui n’a que très peu duré, avant de repartir immédiatement à la hausse. Mais qui dit baisse des prix, dit reprise exacerbée de la concurrence entre acquéreurs et rapide phénomène de pénurie d’offres.
Alors, faut-il stagner patiemment dans l’attente illusoire d’une baisse généralisée des prix du marché ?
Ceux qui avaient pris ce parti en 2008-2009 l’ont regretté a posteriori…
De belles affaires pour les téméraires ! L’intérêt de se lancer dès maintenant…
Oui, cette période d’accalmie ne doit pas nécessairement être vue comme une mauvaise nouvelle et peut amener de belles opportunités. Car qui dit timidité des acquéreurs potentiels, dit davantage de possibilités pour ceux qui, malgré la morosité ambiante, ne renoncent pas à leur projet d’achat.
C’est, en outre, un gage de sérénité non négligeable pour ceux qui sont dans une réelle dynamique d’acquisition puisque la concurrence est au plus bas, ce qui rend les vendeurs plus ouverts à la négociation.
Avec une plus grande variété de l’offre et l’accalmie sur la hausse des prix,les voyants sont au vert pour les acquéreurs qui souhaitent faire des affaires en investissant dès aujourd’hui.
Quant à la crainte d’une hypothétique dégringolade des prix, elle est peu probable, et ces derniers devraient naturellement repartir à la hausse (comme il en a toujours été) à moyen long terme,… NOUS SOMMES EN DEFICIT DE LOGEMENTS, … pour des raisons récemment abordées que nous vous invitons à lire dans cet article.
En revanche, le risque dont on parle moins serait de laisser passer ces opportunités d’achat et d’attendre que le marché se redynamise avec des prix qui remontent en flèche…
Enfin, pour ce qui est de la remontée des taux de crédits, elle est à relativiser elle aussi. Il semble en effet peu probable que ces derniers reviennent à des niveaux aussi bas que ceux des dernières années. Attendre n’aurait aucun intérêt à ce niveau…
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