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[INTERVIEW] Notre vision sur la hausse des prix de l'immobilier sur le marché rurbain de la périphérie lyonnaise

Si vous êtes à la recherche d'un bien ou sur le point de vendre, sans doute avez-vous remarqué que la hausse des prix se poursuit sur le marché immobilier de la périphérie lyonnaise. Et ce, plus précisément sur le secteur "rurbain", entre les Monts d'Or, le Val de Saône, la Vallée d'Azergues et les Pierres Dorées, le secteur de prédilection des agences Valdor. De fait, c'est l'un des secteurs où les prix de l'immobilier ont le plus augmenté cette année en France ! Pour expliquer cette hausse, nous nous sommes entretenus avec Yannick Sauvignet, co-fondateur du Groupe VALDOR, qui observe le marché local depuis près d'une quinzaine années. Ce dernier nous partage sa vision et ses hypothèses pour l'avenir...

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On constate, depuis plusieurs mois, une inexorable ascension des prix de l'immobilier dans la périphérie dite "rurbaine" de la métropole lyonnaise. Concrètement comment cela se traduit-il au niveau des prix ?


Yannick Sauvignet : On observe en effet une courbe ascensionnelle des prix du marché ces dernières années, mais il semble que l'effet COVID ait véritablement dopé les prix au mètre carré.

Par exemple, des appartements qui se négociaient aux environs de 200 000€ sont plus proches des 250 000€ aujourd'hui et des biens qui se vendaient à 350 000€ avant la période COVID, se négocient désormais autour de 420 000€. Quant à ceux estimés autour de 500 000€, ils se négocient à présent à plus de 600 000€ et des propriétés auparavant vendues à 850 000€ dépassent souvent le million aujourd'hui, ce qui est assez significatif sur un laps de temps relativement court.

De ce fait, vous affirmez aujourd'hui que le COVID 19 a eu un véritable impact sur cette envolée des prix ?


En effet, comme je l'annonçais dans un précédent article qui évoquait cette hausse des prix de l'immobilier, la crise du COVID 19 a bel et bien créé un appel d’air avec une forte demande liée à l'attrait des zones périurbaines après la période du confinement.

Des gros bourgs comme Anse et ses communes périphériques et des petites villes comme Villefranche-sur-Saône ou Belleville, jouissent d'une belle popularité et d'un fort dynamisme qui les rendent très attractives.

Je pense en particulier au programme du port de plaisance du Bordelan développé à Anse et, 5 kilomètres au nord, à la capitale caladoise qui a été désignée comme étant la commune de France au centre-ville le plus dynamique (Palmarès des centres-villes dynamiques 2021 par MyTraffic et Villes de France).

Cependant, alors que j'envisageais une possible inversion de la courbe liée aux dommages collatéraux de la crise sanitaire, ceci ne s'étant pas produit, la hausse des prix semble s'ancrer plus profondément.

Comment expliquez-vous cette hausse continue des prix de l'immobilier malgré le spectre d'une hypothétique crise économique ?

 

Mon hypothèse est que la hausse des prix va se poursuivre pour venir petit à petit s’indexer sur ceux d’autres grandes métropoles européennes qui bénéficient d'une attractivité similaire. Cela me semble être le schéma le plus logique.

La région lyonnaise est le second bassin d'emploi français avec un dynamisme qui n'est plus à démontrer et qui dépasse largement les portes de la ville. Je pense notamment à la Via Dorée entre Anse et Villefranche-sur-Saône, une zone d'activité commerciale et tertiaire qui vient compléter la dynamique économique du Nord de Lyon.

Il ne serait donc pas étonnant que nous nous alignions à terme sur des villes comme Frankfort (environ 7000€ /m2) voire Stuttgart et Munich (environ 10000€ / m2), Dublin (5500€ / m2) ou encore Milan (environ 8000€ / m2). Et alors que jusqu'ici tout gravitait autour de Paris, la tendance semble doucement s'inverser vers une certaine décentralisation économique qui laisse émerger des villes telles que Lyon et Bordeaux, au bénéfice de toute leur périphérie.

Pensez-vous que la courbe puisse s'inverser à plus long terme ?

 

Depuis 2008 et la crise des subprimes aux Etats-Unis, certains économistes, voire pessimistes, évoquent l'explosion de la bulle immobilière, mais en France, rien ne s'est produit dans ce sens et les prix continuent de progresser malgré les crises économiques, sociales et sanitaires.

Aujourd’hui, cette tendance à la hausse semble irréversible, la demande de logement ne pouvant être satisfaite au regard du déficit de l'offre actuelle, de la pression foncière et de l'atonie de l'artificialisation des sols dans notre secteur.

En conclusion, je pense que cette tendance est partie pour durer et que les acquéreurs en dynamique d'achat peuvent investir sans risques, s'assurant de surcroit de gagner en qualité de vie.
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